Alimentation

Ouvrir une sandwicherie : comment planifier le projet ?

Ouvrir une sandwicherie : comment planifier le projet ?

Le domaine de l’alimentation et de la restauration sont des secteurs florissants ces derniers temps. Si on avait tendance à les définir comme de la malbouffe, les fast-foods sont devenus des lieux que les gens affectionnent particulièrement. En effet, à cause du rythme acharné du quotidien, les gens ne disposent plus d’assez de temps pour préparer des plats faits maison. Si ce secteur rend service aux consommateurs, il s’agit également d’un secteur exploitable pour un entrepreneur souhaitant investir dans un domaine d’activité en essor. Ouvrir une sandwicherie peut être une initiative bénéfique si tous les critères compatibles à sa mise en place sont réunis.

Pourquoi ouvrir une sandwicherie ?

Rien qu’en France, plus de 3 milliards de sandwichs sont vendus chaque année. Ce qui traduit le succès que rencontre la commercialisation de ce type de snacks. Facile et rapide à préparer, le sandwich est un menu de premier choix pour un bon nombre de gens, surtout ceux qui n’ont pas assez de temps à perdre. De plus, malgré sa simplicité apparente, une sandwicherie s’avère moins difficile à gérer, mais plus rentable qu’un restaurant conventionnel sur le court terme. En effet, le domaine de la restauration est très concurrentiel et exige la mise en place d’un vaste plan. Pour ouvrir un restaurant, l’entrepreneur doit trouver un emplacement apte à accueillir un bon nombre de clients, embaucher des spécialistes de la cuisine et investir dans la conception d’infrastructures adaptées ; ce qui est relatif à un investissement important. Alors que pour une sandwicherie, quelques étapes suffisent pour la lancer.

Choisir un emplacement

Le choix de l’emplacement est primordial pour l’ouverture d’une sandwicherie. Le point de vente doit effectivement se situer dans un emplacement facilement visible et à forte densité de potentiels clients. Parmi les lieux prisés, on peut citer la proximité d’une école, d’une université, d’un local professionnel ou encore près des attractions touristiques ou des centres de loisirs. Les usagers de ces lieux auront forcément tendance à rechercher un repas à consommer rapidement et plus abordable par rapport à une assiette au restaurant.

Définir le type de sandwicherie

Il est également impératif de définir préalablement le type de plateforme à mettre en place. Bien que l’ouverture d’une sandwicherie n’exige aucune compétence spécifique, il est néanmoins conseillé d’avoir une certaine notion dans le domaine de la gestion et de la restauration. On peut alors choisir entre ouvrir une sandwicherie fixe ou une sandwicherie mobile. Pour l’ouverture d’une sandwicherie fixe, l’exploitant doit trouver un local commercial et obtenir un permis d’exploitation après avoir suivi une formation dans un centre agréé. Il est également tenu de demander une autorisation d’occupation temporaire dans le cas où il souhaite installer une terrasse. Et pour l’installation d’une sandwicherie mobile, il suffit d’avoir un permis adapté et une carte professionnelle de commerce ambulant.

Concevoir un local adapté

Le local commercial doit également être conçu de manière à respecter les normes en vigueur. Ainsi, le propriétaire doit veiller à ce que son lieu de vente puisse convenir aux personnes à mobilité réduite ; les tarifs et les ingrédients doivent être affichés sur un support lisible. Le personnel doit se former aux normes d’hygiène. La sandwicherie doit également disposer d’une licence de restauration et le local doit se conformer aux normes de sécurité.

Avoir un statut juridique

Comme pour toutes les entreprises, une sandwicherie doit disposer d’un statut juridique selon son ampleur et le rôle qu’occupe son propriétaire dans sa gestion. Par exemple, le statut EURL est idéal pour un entrepreneur qui décide d’ouvrir sa sandwicherie tout seul. Ce statut lui permet alors de gérer lui-même son entreprise et de limiter les risques en cas de déficit. Le statut SARL est quant à lui le statut idéal pour l’ouverture d’un commerce avec un associé. Il permet de gérer l’entreprise avec un tiers et de se partager les risques en cas de problème. Il permet également au propriétaire d’embaucher facilement du personnel.

Évaluer le budget

Et le dernier point, qui n’est pas des moindres, consiste à bien évaluer son budget. Pour cela, l’entrepreneur doit faire l’estimation de tout ce dont il aura besoin et étudier le marché afin de définir approximativement la somme nécessaire pour la réalisation de son projet.

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