Quelle matière choisir pour l’impression d’un kakemono ?

Le kakémono est un support de communication très répandu actuellement. Afin de connaître quelle matière est la plus adaptée pour son élaboration, il convient de le décrire et de définir comment il s’utilise.

Kakémono : description

Kakemono est un terme japonais, mais c’est en Chine, sous le règne de la dynastie Tang (648-907) qu’on retrouve ses premières traces. Il servait notamment dans la copie et dans la conservation des textes bouddhistes ou « sûtras ». Il est parvenu au Japon au VIe siècle avec le retour des moines qui ont rapporté ces « sûtras » au péril de leur vie, depuis la Chine et la Corée du Nord. C’est en 1895 qu’il apparaît pour la première fois en France à travers le livre « Hokusai » d’Edmond de Goncourt. Suite au rapport de 1990 sur les rectifications orthographiques, le mot est aujourd’hui utilisé avec un accent aigu (Kakemono).

Il désigne une peinture ou une calligraphie accrochée au mur de manière verticale. Des baguettes ( jiku ) en bois cylindriques sont placées aux deux extrémités de l’œuvre (kakeru) afin de le maintenir droit, d’où son autre nom : « kakeru ». La baguette du bas est d’une plus grande dimension pour garantir l’immobilité de l’objet. Il existe aussi en format horizontal, ou en makimono. Les deux baguettes sont placées à la verticale, ce qui permet de varier la longueur du document. C’est un peu l’origine des banderoles. Une paire de kakemonos est aussi nommée « sōfuku ».

Utilisation

Dans la culture japonaise, un kakemono est utilisé pour les cérémonies du thé. Il est placé d’une part à titre décoratif et ornemental. D’autre part, le choix de ce support varie selon les saisons ou les invités. Il reflète ainsi le but de la réunion. Il montre souvent un mélange de peinture et de calligraphie auquel s’ajoutent parfois des maximes morales bouddhistes.

Le kakemono est devenu aujourd’hui un excellent outil de publicité comme PLV (publicité sur un lieu de vente). Il est produit par des entreprises spécialisées dans la conception et la réalisation de support de communication. La forme la plus courante est le kakemono sur pied. Elle consiste à placer un panneau imprimé sur un support en plastique ou en aluminium, à la forme d’une bannière. L’ensemble est fourni avec un étui adapté qui facilite son rangement.

C’est un aussi matériel très adopté par les agents de commerce et de marketing. Il contribue à la promotion de l’image d’une marque sur un article ou un produit. Il attire les regards et booste la visibilité de la marque surtout dans les salons professionnels ou les grandes conférences. Son caractère léger et sa facilité de montage assurent son efficacité. Il est aussi choisi pour sa capacité à être réutilisée. Il garantit donc un gain de temps et d’argent pour les promoteurs.

Les matières premières

À l’origine, le kakemono était fait en soie ou en papier avec des supports de baguettes en bois. Cet usage servait surtout pour les textes anciens et pour les décorations calligraphiques. Les Japonais préfèrent ce type de fabrication, compte tenu de leur penchant pour les objets naturels. L’ensemble était rangé dans une boite en bois nommé « paulownia » ; le tout s’accompagnait d’un sachet antimites pour garantir la conservation et la longévité de l’article.

Avec l’avancée de la technologie et de la science, d’autres matières premières sont apparues, notamment le plastique et la bâche.

D’une part, des kakemonos sont réalisés sur un papier indéchirable. C’est une matière plastique (PVC) souple et translucide extraite du polypropylène. L’impression directe sur ce type de matière garantit la qualité de l’impression. De plus, l’utilisation d’encre UV donne au produit une forte résistance face à la lumière du soleil. Ce qui favorise sa durabilité et donc une réduction dans les dépenses.

D’autre part, il existe le kakemono en bâche. La bâche normée M1 répond aux normes de résistance au feu. Elle est très courante pour l’impression de banderoles vu qu’elle supporte facilement l’eau et la lumière du soleil. C’est aussi une matière très résistante qui peut durer jusqu’à 3 ans. Son plus grand avantage est son prix. Elle coûte peu cher, car c’est un produit recyclable.

Le choix d’une matière pour la réalisation d’un kakemono est donc arbitraire et varie en fonction de l’objectif et du local commercial où investir. Il est conseillé de contacter un professionnel pour demander des conseils afin de faire le bon choix.